Derrière la beauté, une réalité sociale plus difficile
Malgré la beauté de ses paysages, Madagascar reste l’un des pays les plus pauvres de la planète. La crise politique qui a commencé en 2009 a porté un coup d’arrêt au développement économique du pays. Les services publics sont mal assurés, en particulier l’éducation. Les enfants et les jeunes issus des milieux les plus défavorisés sont bien sûr les plus touchés. ASED intervient dans la grande île depuis 1994.
ASED à Madagascar
Les premiers projets d’ASED à Madagascar favorisaient l’accès des enfants à l’éducation en leur assurant le matériel scolaire et des repas à l’école.
L’accès à l’enseignement préscolaire est devenu ensuite prioritaire: en effet les enfants les plus démunis, souvent livrés à eux-mêmes dans la rue dès le plus jeune âge, peinent à s’intégrer à l’école.
Les adolescents en rupture sociale et scolaire constituent aussi un groupe vulnérable auquel ASED vient en aide. Ce sont des jeunes sans qualification, sans perspectives, qui tombent dans le désœuvrement et dans l’extrême pauvreté. Des « écoles de la deuxième chance » leurs donnent des connaissances de base pour développer localement des activités économiques qui contribuent à un développement local durable.