Venir en aide aux jeunes filles-mères et leurs bébés en situation de grande exclusion sociale.

Lieu
Dans la périphérie de Ouagadougou, au Burkina Faso
Contexte
D’après l’UNICEF, plus d’une fille sur deux de moins de 18 ans, et une sur dix de moins de 15 ans, sont dans un mariage précoce au Burkina Faso, et se retrouvent mères à l’adolescence. Cela entraine des conséquences néfastes pour leur avenir et celui de leurs bébés, notamment en nuisant gravement à leur éducation, leur santé et leur développement général (1).
Des grossesses précoces et non désirées se font aussi hors mariage menant beaucoup de jeunes filles à être rejetées et bannies par leur famille.
Vulnérables et soumises à l’opprobre, ces jeunes filles-mères finissent souvent abandonnées à elles-mêmes dans des situations précaires et même dangereuses pour leur survie et celle de leur bébé.
1.Référence Indice de Développement Humain (IDH) 2019
Partenariat
Depuis 2006, afin de mener à bien sa mission, l’association burkinabè SOS Fille/Mère à vocation sociale, apolitique et non confessionnelle, a mis en place un centre d’accueil et hébergement pour les filles-mères et leurs enfants. En complément, des ateliers de renforcement de capacités dans le soin et la prise en charge des enfants en bas âge et la formation professionnelle informelle sont proposées.
Depuis sa création, le centre a accueilli 178 filles-mères – entre 15 et 22 ans – et leurs bébés, et a vu plus de 43 naissances. Le centre reçoit à longueur d’année des filles amenées par des riverains ou par des associations. Le centre a une capacité d’accueil pour 15 filles et leurs enfants et leur durée de séjour peut varier entre quelques mois et quelques années selon leurs circonstances.